mercredi 20 juillet 2011

Oradour Sur Glâne, 10 juin 44







De la montée du nazisme à la reconnaissance nationale d'un village martyr, le village d'oradour-sur-Glâne est resté le témoin de la période de la dernière guerre. Sa visite est bouleversante, et un silence de plomb règne malgré la présence de nombreux visiteurs.

C'est le 10 juin 1944, qu'une division de SS remonte de Limoges. Elle a reçu l'ordre de détruire tout ce qu'elle trouvera sur son passage. En ce samedi 10 juin, par un beau soleil, le village d'Oradour est encerclé sur le coup des 14h. En l'espace de 3h, 642 habitants seront assassinés dans l'horreur la plus totale.

Les hommes sont acheminés sur le Champ de Foire, et les femmes et les enfants conduits dans l'église. Les hommes seront ensuite conduits dans les granges, puis fusillés. L'église sera brûlée avec ses 400 habitants à l'intérieur. L'enfant le plus jeune a tout juste 3 jours, la femme la plus vieille près de 90 ans.

Puis, les maisons seront toutes incendiées, une par une. Les SS fêteront cela, au centre du village en y buvant les vins et en mangeant les animaux des fermes !

En 1945, le Général de Gaule décidera qu'Oradour sur Glâne sera un témoin de la barbarie nazie.

Aujourd'hui, on découvre le village. Ses autos, ses maisons avec ses quelques vestiges d'une vie passée : sommier calcinés, cheminée, instruments de travail, machines à coudre.... La visite est pesante, et l'on ressent un malaise. Enfin, la découverte s'achève par le cimetière et le centre de Mémoire.

Sur mes clichés, vous découvrirez les vestiges d'Oradour-Sur-Glâne. Sa gare, sa poste, ses commerces, sa voie de tramway et ses caténaires encore fixés. A découvrir, pour ne jamais oublier.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour Anthony, bravo pour votre blog.
Je viens de lire le livre de Victoria Cordier suite à sa ré-édition.
Cela m'a permis de découvrir un pan de l'histoire de ma région que j'ignorais.
Je suis d'autant plus touché que j'ai découvert que je travaille dans les murs de l'entreprise ou Fred Reymond exercais, depuis mon bureau je vois sa demeure.
Cordialement.