Elle est là, presque sous les sapins du Risoux, la maison de Madeleine et Victoria. Elle fût si précieuse lors de la seconde guerre mondiale, prête à accueillir de jour comme de nuit, les amis Suisses ( Georgette, Fred, Anne-Marie... ) mais aussi les petits compagnons fuyant le 3ème Reich. Si les murs pouvaient parler, je crois qu'ils raconteraient des choses incroyables, à commencer par les fouilles effectuées par les officiers allemands, les dossiers compromettant que Fred ramenaient au Service des Renseignements Suisses, les Amis de passages cachés dans la grange et attendant une brèche pour s'enfuir dans le Risoux...ou encore les Juifs se reposant à l'étage, avant d'entamer l'ascencion du Gît de l'Echelle pour arriver en Suisse.
Par tout les temps, la porte était ouverte. Je l'ai retrouvée, en avril dernier, tout en bas du Risoux. Le toit rouge comme en 40, et ses sapins, mémoires du lieu. En la voyant, on ne peut que comprendre pourquoi elle fût le point de chute de tout ces personnages, bravant les interdits. Aujourd'hui, elle est toujours éloignée, mais elle ne craint plus les visites allemandes, et encore moins les bombardements de août 44...lorsque les alliés approchaient, et que les derniers allemands détruisaient tout avant leur ultime départ...
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